Doit-on continuer ou arrêter ses campagnes publicitaires sur Google ou Facebook pendant le corona virus

Amazon a quasiment stoppé son budget publicitaire sur Google depuis mars.
Doit-on se caler au géant du web pour savoir si oui ou non il est pertinent de continuer la publicité sur internet ?

Il est vrai que le marché est instable, je le constate moi-même sur Facebook où les principaux indicateurs fluctuent assez violemment.
Donc marché instable = résultats instables.

Ces résultats déséquilibrés peuvent être aussi dûs au fait que les algorithmes publicitaires sont un peu perdus.
Les robots ont du mal à s’adapter à l’instabilité, ils ont besoin de nombreuses datas stables pour savoir où aller, pour analyser et tirer des conclusions.
Or ce n’est absolument pas le cas en ce moment.
Beaucoup de campagnes utilisent les techniques d’automatisation des enchères qui font confiance à l’algorithme.
Je conseille de reprendre la main, de suspendre l’automatisation et de laisser un être humain gérer cette période en se fiant à son ressenti de la situation.

Que faire alors ? Pub ou pas pub ?

Arrêter vos publicités pendant 2-3 mois va se traduire par une baisse de visibilité et donc de notoriété après laquelle il va falloir courir pendant plusieurs mois.
Que font les autres acteurs de votre domaine ? Occupent ils le terrain ? C’est une question importante à prendre en compte dans votre stratégie.
Ajouté à cela, la baisse de datas fournies aux algorithmes pendant ces mois , va vous pénaliser à la reprise de vos premières campagnes.

Selon une enquête Kantar seulement 8% des français souhaite un arrêt des publicités. Pour 67% les messages devraient s’adapter aux nouvelles vies, les informer des efforts que les marques font pour affronter la situation.
Depuis le confinement les produits de 1ère nécessite sont les plus vendus en ligne, des publicités dans ces secteurs sont donc toujours d’actualité.
Certains domaines d’activité nouveaux (comme les programmes d’activité à la maison .. ) ont eux accru énormément leur présence sur la recherche. Il serait opportun de tenter des campagnes sur ces nouvelles thématiques.

Quoi qu’il en soit vendre pendant la crise est compliqué. Mais des campagnes de notoriété sont toujours une possibilité. Il est clair que capitaliser sur la crise n’est pas l’idée du siècle.
L’important est d’être là, de montrer que l’on fait tout (ou au mieux) pour aider nos clients et de se montrer optimiste.

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